Aménagement des Cabinets Médicaux
Afin de rendre accessible la majorité des cabinets médicaux, un minimum d’adaptations de bon sens facilite la vie des patients :
- Contraste des issues : installer une vitrophanie sur les portes vitrées
- Eclairage au-dessus de la porte d’entrée
- Signalétique adaptée : utiliser des couleurs contrastées sur les marches, …
- Escaliers sécurisés : installer des mains courantes, prévenir les risques de chute, signaler le début et la fin de l’escalier, ….
Il convient de distinguer 2 catégories de normes au vu des travaux en jeu et de la complexité de mise en œuvre :
– L’accès du fauteuil roulant, qui représente les adaptations les plus lourdes
– Les autres handicaps nettement plus simples à prendre en compte
L’accessibilité aux soins, l’obligation d’accessibilité porte sur :
- Le stationnement
- L’accès à l’établissement
- La circulation à l’intérieur
- Les équipements (comptoir, toilettes…)
- L’accès aux étages
Les dérogations possibles :
L’obtention d’une dérogation provoquant une rupture de la chaîne de déplacement au sein de l’établissement rend inutile la mise en œuvre, en aval de cette rupture, des adaptations d’accessibilité pour le ou les types de handicap déterminés.
L’installation d’un cabinet dans un immeuble neuf ne peut donner lieu à aucune dérogation
ATTENTION : La dérogation ne concerne qu’un aspect de l’accessibilité des cabinets médicaux et ne dispense pas de la mise en application des autres mesures.
Les différents types de dérogation :
- Impossibilité technique :
Il s’agit par exemple :
– Des caractéristiques du terrain (pente trop importante par exemple)
– De l’impossibilité d’installer un ascenseur quand la cage d’escalier ne le permet pas
– De la mise en danger de la solidité du bâtiment (nécessité de percer un mur porteur)
– D’une largeur du trottoir insuffisante pour mettre en place une rampe
- Patrimoine architectural
- Disproportion entre améliorations et conséquences
- Refus copropriété